Le contrôle technique se corse pour les voitures diesel

La parution du décret qui met en place la surveillance des niveaux de CO2 ou de NOx est proche. Cependant la mise en œuvre s’annonce difficile et coûteuse, même si on ne sait pas encore pour qui et dans quelle proportion.

Diesel défapés ciblés

A partir de janvier 2018, le contrôle technique contrôlera la véritable pollution des véhicules diesel, ce qui risque de refuser de nombreux diesel « défapés ». On ne sait pas de combien de véhicules on parle, mais ce phénomène étant assez répandu, il y a fort à parier que l’on risque d’entendre crier.

Surtout qu’un grand nombre de conducteur ne sait pas que leur filtre à particules a été enlevé pour faire des économies…. Pour un garagiste, enlever le FAP d’un véhicule n’a rien d’illégal, par contre pour le conducteur, c’est équivalent à ne pas faire son contrôle technique. Pour le moment, comme les contrôles anti-pollution sont très sommaires, aucun automobiliste risque de se faire prendre, mais à partir de 2018, cela risque de changer.

Une action progressive

Appelé «diagnostic 5 gaz», ce nouveau test permettra de mesurer la présence d’oxydes d’azote, de monoxyde de carbone, de dioxyde de carbone, d’hydrocarbures imbrûlés et de particules fines par la voiture.

La mise en place est encore floue, les procédures de tests ne sont pas toujours dévoilées, seule chose connue : la mesure de l’oxyde d’azote. Cependant il reste à choisir entre deux possibilités : un système statique coutant plus dizaine de milliers d’euros et un système portatif à un prix plus faible mais bien moins performant.
Nous verrons ce qui est choisi et qui paye l’addition.